Ambiance sur les chemins...
Ambiance sur les chemins...
Depuis toujours, j'aime leurs bouquets ronds et lumineux. |
| Mais la lumière des capucines du jardin un 2 décembre, c'est la première fois qu'elle se pose en bouquet ! |
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| Chauve! Il ne l'est que l'hiver et arbore une chevelure vert pomme juvénile et ébouriffée au printemps et en été. Le cyprès chauve du bord de l'Erdre s'est transformé cet automne en un empereur à la barbe rousse flamboyante, qui joue avec les rayons du soleil et les reflets de l'eau! |
Et bien sûr, sa cohorte habituelle de petits moines en robe de bure se fait bronzer à ses pieds, une fois n'est pas coutume. L'automne est la saison de toutes les (dernières) folies !
Moinillons ou lutins ? Bien sûr, vous connaissez déjà cette histoire folle des lutins sauveurs de notre cyprès ! Non ?
Alors je vous laisse la (re) découvrir dans ces articles...
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Grenouillette est arrivée (toute seule) cet été dans ma petite mare. Depusi quelque temps je ne la voyais plus...Partie ? Déjà enfouie dans le fond de la mare pour passer l'hiver ???
Le temps me semblait bien doux pour cela ! Que nenni ! J'ai vu ma grenouillette aujourd'hui
(28 /11) prenant le frais ou la douceur de l'après-midi, dans l'eau, la tête hors de la mare, attentive...
Ouf ! Grenouillette est bien toujours là !!! Et...bien sûr, cela ne se voit pas sur les photos,mais..
.j'ai l'impression qu'elle a doublé (pas tout à fait, j'exagère) de volume ! Est-ce de voir
les vaches dans le champ, Derrière le jardin ??? (Vous savez, "la grenouille qui veut
se faire aussi grosse que....")
voir :ma mare, premier bilan
Evidemment, j'ai oublié le nom des deux petits érables du Japon installés près de la mare ! les "Acer" sont si nombreux ! Acer dissectum, ,Acer dissectum palmatum...
| Celui-ci a trois ans: son feuillage pourpre toute l'année devient feuillage de feu, brusquement, en automne ! Une merveille ! |
Chez celui-ci, planté en novembre dernier, pas de geste brusque ni spectaculaire, mais un fondu enchaîné du vert à l'or, rehaussé de légères touches d'or rosé ! Une autre merveille ! |
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Le "drapeau belge" nommé ainsi à cause de la triple couleur de ses curieuses fleurs, l'Abutilon megapotanicum est en fleurs depuis le mois de juin ! Il peut se planter en pleine terre (il est au jardin pour la 3ème année )ou se cultiver comme "plante d'intérieur". Il est sensé supporter le gel (- 7°) mais perd ses feuilles en hiver.
Par précaution, je le protège avec un voile lorsqu'il gèle..
Cette année, déplacé et bien protégé par un double voile, ses feuilles ne sont pas tombées cet hiver et depuis des mois, il est couvert de ses curieuses fleurs à trois étages
Voici un appel du Centre de Soin de la Faune Sauvage ( Ecole vétérinaire ONIRIS) de Nantes, relayé par la LPO :
Appel à témoignage, maladie sur les mésanges charbonnières ....la poxvirose!!!
" En 2012, le Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire (CVFSE) de l'Ecole Nationale Vétérinaire, Agroalimentaire et de l'Alimentation Nantes-Atlantique (Oniris) avait lancé un appel à témoignages de cas de poxvirose chez la Mésange charbonnière. Pour rappel, cette maladie virale, connues chez de nombreuses autres espèces d'oiseaux, se manifeste chez cette espèce de Paridés sous formes de nodules cutanés, particulièrement volumineux, généralement sur la tête. Cette maladie a été mise en évidence pour la première fois en Europe de l’Ouest en 2005 chez la Mésange charbonnière et la situation en France était jusqu’alors mal connue.
Suite à la première enquête que nous avons lancée pendant la saison hivernale 2012-2013, nous avons reçu plusieurs centaines de témoignages visuels (souvent photographiques, de très bonne qualité) de nombreux départements français. Face à ces premiers retours et afin de préciser les premiers résultats que nous avons obtenus, le CVFSE souhaite lancer, pendant la prochaine saison hivernale 2014-2015, un nouvel appel à témoignages afin d’étudier la propagation de la maladie sur le territoire métropolitain à 2 ans d’intervalle. L’ensemble des données collectées (2012-2013 et 2014-2015) seront alors analysées dans le cadre d’un travail de master en sciences.
Comme lors de la première enquête, nous souhaitons recueillir de toute personne (professionnelle ou amateur) susceptible d’avoir observé une mésange charbonnière atteinte, les informations suivantes :
date d'observation
· commune (avec code postal) de l’observation,
· nombre de mésanges atteintes observées (malade, morte)
· localisation du (ou des) nodule(s) (autour du bec, ou des yeux ou sur les pattes et/ou extrémités des ailes)
· lieu d’observation (jardin, forêt, balcon, proximité ou non d'un poste de nourrissage,…),
· coordonnées de l’observateur (non obligatoire)
Ou plus simplement saisir directement sur Faune-Loire-Atlantique en ajoutant des photos et en notant en remarque "poxvirose"
Par ailleurs, lors de la première enquête, les clichés photographiques de mésanges charbonnières atteintes qui nous ont été transmis nous ont été très utiles. Nous encourageons alors de nouveau vivement l’envoi de ce type de témoignages, quelque soit la qualité de la photo.
Merci d’envoyer ces informations et les éventuelles photos au CVFSE par courriel à l'adresse suivante : cvfse.poxvirose@oniris-nantes.fr
ou par courrier postal à Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes des Pays de la Loire
Enquête Poxvirose
Oniris Site de la Chantrerie
CS 40706
44307 Nantes Cedex 3 FRANCE
Votre contribution à ce recueil d’informations est primordiale pour cette nouvelle enquête. Merci d'avance pour votre participation.
Enfin, si vous trouvez une mésange charbonnière morte présentant ce type de nodules, merci de nous contacter (par courriel ou au 02 40 68 77 76) afin que nous vous donnions la marche à suivre."
Pour voir à quoi ressemble une mésange malade : link
... et plus que jamais, veillez à la propreté et à l'entretien régulier des mangeoires cet hiver !
C'était une petite bouture comme j'en trouve tant et de toutes sortes dans le jardin... j'ai reconnu la morelle douce-amère et tiens ! Pourquoi ne pas la planter le long du mur érigé par mon voisin ? Plantée en novembre dernier, ses lianes parsemées de petites fleurs violettes aux étamines jaunes ont dû se plaire car elle forme déjà une jolie petite grimpante.
Les baies rouges ont remplacé les fleurs . Si elles sont toxiques, elles perdent une grande partie de leur toxicité en fin d'hiver et les oiseaux peuvent les consommer. En attendant, elles égaient le mur de leurs petites taches de couleur !
La morelle douce-amère est la variété sauvage du Solamum jasminoïdes que j'aimerais bien avoir mais qui est plus fragile : la sauvage, elle, ne gèle pas !
Je ne les aimais pas. Je ne comprenais rien à ces belles exotiques, drapées dans leur "quant à soi" dans des poses figées, dressées le long d'une tige rigide sensée les soutenir... Je ne les aimais pas défleuries, étranges..
Ma première orchidée, je l'ai reçue en cadeau, il y a bien douze ou treize ans : une délicate, à petites fleurs jaunes mouchetées, jolie, très jolie. Mais une fois défleurie, l’orchidée m'est apparue incompréhensible : l'arroser, ne pas l'arroser ? Elle n'a pas refleuri, elle est morte. J'ai été vexée : je n'aime pas les fleurs qui meurent ; c'était forcément ma faute...Cela m'a fâchée avec les orchidées ! On a tendance à en vouloir à ceux à qui l'on a fait du mal...
Et puis, c'est vrai que j'aime les sauvageonnes (les orchidées, tiens, par exemple !), les fleurs sans chichis, qui poussent dans la terre, au jardin ! L'orchidée, avec ses langueurs venues d'ailleurs, me semblait, disons-le, une belle enquiquineuse !
...Jusqu'à ce que ma mère, un jour, se plaigne de ne jamais recevoir d'orchidées en cadeau !
Pour son anniversaire, je lui ai donc choisi une, non, deux orchidées phalaenopsis, tant il m'a été difficile de choisir parmi un jardin de fleurs différentes, aux superbes coloris variés, et puis, devant leur splendeur...j'en ai choisi une troisième, pour moi, pour me réconcilier avec les belles chichiteuses.
C'est ainsi que j'ai commencé à m'intéresser à ces beautés venues d'ailleurs...à ces fleurs qui ressemblent plus à des papillons ou à des oiseaux qu'à des fleurs !
C'est ainsi que j'en suis à ma dixième orchidée (9 phalaenopsis et une cambria).
Je ne comprends toujours rien à ces fleurs qui commencent à ériger des tiges florales n'importe quand, qui mettent des mois à tergiverser : "je fleuris ? Pas tout de suite ? Et si j'attendais encore ?"
Mais elles sont toujours là, certaines en sont à leur deuxième ou troisième floraison (comme la cambria qui a une tige de boutons pour la troisième année). Celle-ci , par exemple, celle de la photo, est en fleurs depuis le mois d'août et a perdu son maintien guindé de sortie de chez le coiffeur fleuriste...je l'aime mieux ainsi; c'est la troisième fois qu'elle fleurit !
Mon voisin d'en face, 94 ans, s'est pris d'affection pour les orchidées et garde les miennes quand je pars en vacances...De temps en temps il m'appelle :"venez voir !"C'est qu'une de ses belles lui offre de nouvelles fleurs ! Cet été, il avait un vrai jardin fleuri sur sa table de séjour : ses orchidées et les miennes, qu'il montrait fièrement à tous ses visiteurs.
Je n'y comprends toujours rien : certaines sont fleuries, d'autres le seront dans plusieurs mois...Je n'y comprends rien mais je les aime bien...
Mes orchidées ?